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Sécurité globale. Libertés en danger. Ecrire à nos députés aujourd'hui.

Dernière mise à jour : 11 août 2021

COMMUNIQUÉ SUR LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE ET APPEL À ACTION.


Le 17 novembre 2020 (demain), le Parlement examine une proposition de loi « relative à la sécurité globale » présentée par des députés de la majorité gouvernementale.


Ce texte sur la "Sécurité globale" est un modèle de la politique sécuritaire menée par ceux qui nous gouvernent, politique qui s'illustre par de très nombreuses réformes et de multiples recours successifs et intempestifs à l’État d’urgence.




Alors que cette proposition de loi « relative à la sécurité globale » porte lourdement atteinte à nos libertés et à nos droits fondamentaux, elle fait l’objet d’une procédure accélérée. Ce qui écarte, de fait, le rôle des parlementaires, parlementaires qui détiennent le pouvoir législatif.


Nous Demain invite chacun à interpeller ses députés et sénateurs avant le 17 novembre 2020, date du vote de cette proposition de loi à l’Assemblée nationale, à l’aide du formulaire mis en place par La Ligue des droits de l’Homme (LDH).


Le formulaire de la LDH (cliquez ici) permet de reprendre leur argumentaire en le modifiant et en le personnalisant librement comme l'a fait notre Présidente (mode d'emploi sur notre blog) afin de l'adresser aux élus. Vous pourrez également l'utiliser directement dans vos messageries afin de l'adresser directement à vos députés et sénateurs. avant demain 17 novembre 2020.


 

Notre lettre


Madame la députée, Monsieur le député,


Vous serez amenés, le 17 novembre 2020, à vous prononcer sur la proposition de loi « Sécurité globale ».


Ce texte prévoit d’étendre des compétences de la police nationale aux polices municipales. De plus, il organise une privatisation de la police, en totale et flagrante contradiction avec les normes constitutionnelles, en déléguant des pouvoirs réservés à la police judiciaire aux agents privés de sécurité.


Allant encore plus loin dans la surenchère sécuritaire, ce texte prévoit d’instaurer une surveillance généralisée de l’espace public et des citoyens, en autorisant l’État à utiliser des drones avec caméras.


Ce texte permettrait également l’utilisation immédiate des images des « caméras mobiles » portées par les policiers et leur analyse automatisée pour reconnaître en temps réel l’identité de tous les manifestants (reconnaissance faciale).


Enfin, ce texte prévoit la pénalisation de la diffusion d’images de policiers ou de gendarmes agissant dans le cadre de leurs missions d’ordre public, portant ainsi atteinte à la nécessaire transparence de ces opérations. Une telle mesure, avec des sanctions très lourdes (1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende) empêcherait tout contrôle citoyen, voire le travail des journalistes, en favorisant l’impunité d’auteurs de violences policières.


Parce que les risques sont considérables, je vous appelle à rejeter cette proposition de loi liberticide qui menace gravement les principes fondamentaux de notre démocratie ainsi l’État de droit.


Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma respectueuse considération.


A. De Saint John's



 

Nous agissons. Nous interpellons les élus qui représentent le peuple afin de sauvegarder nos libertés et lutter contre la censure.


Nous Demain, mouvement politique, citoyen et humaniste.

www.nousdemain.vision


Retrouvez également sur notre blog la lettre de la LDH que nous avons modifiée et adressée aux députés et sénateurs de Paris.


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